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Augmentation mammaire

Augmentation et reconstruction mammaire

 Description médicale

De nombreuses femmes souhaitent avoir des seins plus volumineux estimant leurs seins trop petits depuis toujours ou devenus trop petits suite à une grossesse ou un amaigrissement. Dans tous les cas, l'approche la plus couramment utilisée est la prothèse ou implant mammaire. Selon la littérature scientifique, moins de 1 % des femmes qui souhaiteraient avoir des seins plus volumineux sont prêtes à passer par la chirurgie1. Cela dit, aux États-Unis, le nombre de femmes et de jeunes filles qui choisissent les implants pour des raisons esthétiques a plus que doublé entre 1997 et 20002.

 Traitements médicaux

Méthode des implants mammaires

C’est de loin l’intervention la plus fréquente et la plus fiable pour donner satisfaction à une femme jugeant la taille de ses seins insuffisante. L'intervention chirurgicale consiste à introduire une prothèse, le plus souvent par une incision autour de l’aréole du sein.
Depuis 2001, les chirurgiens utilisent un gel de silicone cohésif, et les prothèses mammaires en gel de silicone ont retrouvé un intérêt grandissant. D’autres prothèses, contenant du sérum physiologique, c’est-à-dire une solution saline sont beaucoup moins utilisées dorénavant car le toucher du sein est parfois moins agréable et le dégonflement de ce type de prothèse plus fréquent.

Méthode du lipofilling ou auto-greffe de graisse

Cette technique opératoire3 est souvent utilisée pour la reconstruction du sein après chirurgie d’ablation du sein, plus rarement pour l’augmentation esthétique des seins. Elle consiste à prélever de la graisse sur le corps de la femme (ventre, cuisses, culotte de cheval), afin de la réinjecter dans les seins. La méthode semble idéale, mais présente plusieurs difficultés : une partie de ces graisses injectées est ensuite résorbée par l’organisme. Et le taux de résorption des graisses est difficilement prévisible, conduisant à des asymétries mammaires ou un volume des seins insuffisants. Cela nécessite donc souvent des retouches. D’autre part, la graisse utilisée dans sa résorption peut parfois entraîner des kystes au niveau des seins. Et puis, cette méthode est inapplicable ou insuffisante pour les femmes ne disposant pas d’un stock naturel de graisse suffisant. Les implants en silicone nouvelle génération sont donc nettement plus souvent utilisés.

Déroulement de l’intervention chirurgicale

Avant l’intervention, une consultation avec le chirurgien permet d’exposer le problème et de définir la taille de l’implant. Elle est choisie selon le désir de la femme, de ce qu’elle souhaite, et il s’inscrit dans une fourchette : il faut que le changement soit perçu (ce serait dommage de se faire opérer pour un résultat quasi insoupçonnable), mais il ne faut pas devenir handicapée par un trop gros volume de seins. Il faut aussi que l’anatomie de cette femme puisse supporter cette prothèse et que la forme choisie puisse donner un résultat naturel. Le conseil du chirurgien est donc indispensable car il explique ce qui est possible en fonction de l’anatomie de chaque femme. Et puis, il expose des photos de seins afin de bien déterminer ce qu’elle souhaite.

Pendant l’intervention chirurgicale, qui dure environ une heure, la femme opérée reçoit des antibiotiques en perfusion afin de diminuer le risque d’infection4. L’incision la plus classique pour mettre en place l’implant se pratique autour de l’aréole, dans sa partie basse et concerne un tiers à la moitié de cette aréole. Le chirurgien prévoit une loge plus grande que l’implant pour le mettre en place. En effet, cela permet par la suite à la prothèse de bouger un peu dans cette loge, et d’avoir un comportement naturel lors des changements de position (s’allonger sur le dos par exemple). Le chirurgien place la prothèse devant ou derrière le muscle pectoral : devant le plus souvent, et derrière ce muscle pectoral si la femme a très peu ou pas du tout de poitrine.

Et après l’opération pour implant mammaire ?

Une femme venant de bénéficier d’implants mammaires est en général hospitalisée la nuit suivant l’intervention. Elle se sent courbaturée au réveil au niveau du thorax, un peu comme après une bonne séance de gym. Au début, lors des mouvements, elle peut ressentir des douleurs. Elle doit ensuite s’octroyer 4 ou 5 jours de repos strict et 7 à 10 jours de convalescence en tout. Dans certains cas, un soutien-gorge peut être prescrit par le chirurgien.
L’aspect de la cicatrice est généralement un peu rouge pendant un mois et demi à deux mois, puis elle devient progressivement une petite ligne blanche quasi invisible. Le résultat définitif est obtenu en 3 à 6 mois, le temps que la cicatrisation se fasse et que les tissus et l’implant prennent leur place. Après l’intervention chirurgicale, la sensibilité des mamelons est concernée de manière très variable : elle peut rester intacte après l’opération, ou bien être atteinte pour revenir généralement en quelques semaines à quelques mois, même si dans de rares cas, cela peut être plus long.
L’allaitement reste possible, l’intervention ne concernant pas les glandes mammaires. Le dépistage des cancers du sein était autrefois un peu plus difficile avec les implants car ils rendaient l’image radiologique moins facile à lire, donc parfois les cancers moins faciles à détecter et l’on craignait des retards de diagnostic. Aujourd’hui, les progrès de la radiologie, rendent beaucoup plus faciles qu’auparavant la lecture des mammographies après un implant. Au toucher, on peut sentir qu’il existe une prothèse, mais le toucher reste cependant très naturel avec les gels cohésifs utilisés actuellement.

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